Au premier acte, Onoz a profité de la descente pour mettre la pression sur les voisins falisollois et au repos, les troupes de Frédéric Revillod rentraient au vestiaire avec un avantage d’un but.
Et alors qu’ils avaient toutes les cartes en main pour tuer le match, les Rouges se sont effondrés laissant filer la victoire.
«Je ne comprends pas pourquoi le coach a opéré trois changements, poste pour poste dès la reprise, souligne Hichem Elarachi. Il y a des choix qu’on ne peut accepter. Nous avons aussi galvaudé les occasions notamment par R.Revillod, Mastropiétro, Bonatesta et moi-même pour faire 3-1.»
Et le coach de se justifier: Furnémont était blessé et je devais le sortir. Je savais que les Falisollois allaient mettre la pression. Dès lors j’ai fait montrer Benmsika pour contrer les longs ballons et j’ai fait entrer Hichem Elarachi pour nous aider à gagner plus de duels dans le milieu et renforcer le secteur défensif. À un quart d’heure du terme, nous menions encore 2-1, mais par la suite, la mentalité a fait défaut. Les gars se sont désunis, préférant se faire des reproches. Tant qu’ils ne changent pas la mentalité, ça ne fonctionnera pas.»
Du petit-lait
Côté falisollois, on buvait bien évidemment du «p’tit» lait.
«Au premier acte, les Onoziens nous ont mis la pression, profitant de la descente. Mais après la pause, nous avons repris avec un attaquant supplémentaire, Rinchard montant d’un cran pour épauler Bazouze, confie Ippo Dursun. Physiquement, nous étions aussi supérieurs. Les gars ont parfaitement réagi pour finalement renverser la vapeur.»
Une victoire qui permet aux Falisollois de rester sur le podium à une unité du leader Floreffe.
«L’objectif reste bien prioritairement le maintien. On ne pense pas encore au tour final. On fera le point à l’issue du premier tour.»
| Division | Position | Points | Buts + |
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