Orphelins de Jonathan Demaret, en mission avec l’armée, les Oulènes de Dailly souhaitaient, quant à eux, confirmer leur succès contre Dinant B.

Au terme d’une rencontre disputée, les acteurs se sont quittés sur un score nul (2-2), qui ne satisfaisait personne.

«Nous avons de quoi nourrir quelques regrets, pestait Pascal Ooms, le mentor visité.Car il est frustrant de mener 2-0 et de concéder l’égalisation. En seconde période, alors que nous oubliions de tuer la rencontre, Dailly a affiché une énorme force de caractère. Nous prenons les matches les uns après les autres. Le groupe se sent bien et travaille bien.»

«Notre championnat commence seulement»

«Nous sommes revenus au caractère, souriait le mentor daillacien, Jean-Marie Legros. En première période, nous aurions même pu mener au score. Le résultat nul est logique, car chaque équipe a pris une mi-temps à son compte. Ce déplacement ne s’annonçait pas facile. J’avais vu jouer cette équipe le dimanche précédent, à Fraire, et celle-ci y avait développé un jeu tout en mouvements. Nous devions donc appliquer les consignes, pour ne pas repartir bredouilles. Ce que mes joueurs ont bien fait. La phase de préparation a été assez perturbée, suite aux nombreux joueurs en vacances ou en blocus, pour la deuxième session. Pour le premier match, je ne disposais que de six titulaires potentiels. Maintenant, tout est rentré dans l’ordre et je peux travailler avec dix-huit à vingt gars à l’entraînement. Comme je l’ai déjà dit, le championnat commence seulement pour nous.»